Philippe Gilbert, vainqueur de la 12e étape de la Vuelta : « Avec le vent de face pendant une bonne partie de la journée, l'étape a été particulièrement intense. Il y a eu un paquet d'attaques et j'ai moi-même dû attaquer au moins vingt fois. J'ai laissé pas mal de forces. Lorsque la bonne échappée s'est enfin dessinée, j'ai vu qu'il y avait pas mal de coureurs de qualité. J'étais confiant sur mon état de forme, mais pas sûr à 100% de réussir.
Je tiens à remercier mon coéquipier Tim Declercq qui se trouvait à mes côtés pour le travail réalisé. Sans lui, il est clair que je ne gagnais pas aujourd'hui (jeudi). Les quinze derniers kilomètres m'ont rappelé les routes ardennaises avec ses côtes courtes et très pentues. J'aime ces efforts courts de moins de dix minutes où je suis capable de tenir tête aux meilleurs.
Cette année, la déception avait été grande de ne pas participer au Tour alors que j'avais effectué une grosse préparation en Sierra Nevada. Il a fallu tout repenser et participer à la Vuelta était une évidence en fonction de la fin de saison et du Mondial. J'ai justement retrouvé la motivation en pensant aux Championnats du monde. Depuis, j'ai le 29 septembre en tête. »