2012 : champion de France mais pas sélectionné
2013 : un premier Tour galère
2014 : la FDJ lui préfère Démare
2015 : des chutes au mauvais moment
2016 : nuit maudite
2017 : enfin dans le coup
L'année 2017 s'annonçait plutôt bien sous de meilleurs auspices. En mars, Nacer Bouhanni prolonge de deux ans son contrat avec Cofidis. Et s'il termine deuxième du championnat de France derrière Arnaud Démare, le sprinteur est bien au départ du Tour de France cet été-là, malgré une commotion cérébrale subie quelques semaines plus tôt au Tour du Yorkshire. Il signe sept arrivées dans le top 10 donc une quatrième place sur les Champs-Elysées. « J'espère revenir dans une meilleure forme », déclare-t-il à l'issue de la course. Ce qui ne sera plus le cas les deux années suivantes.
2018 : un lien rompu avec ses dirigeants
Le début de saison s'avère difficile pour Nacer Bouhanni, privé de victoires. Et le cycliste perd la confiance de Cédric Vasseur, manager de Cofidis depuis octobre 2017. Au final, l'équipe tranche : Christophe Laporte fera le Tour de France, Nacer Bouhanni la Vuelta. Lot de consolation : le sprinteur remporte la sixième étape du Tour d'Espagne, une victoire qu'il qualifie «d'incroyable» dans une saison «très compliquée».
2019 : privé de Tour à nouveau
S'il annonce dès le mois de janvier sa volonté de revenir au premier plan, Nacer Bouhanni alterne les places d'honneurs et les abandons. Il ne signe aucun podium en World Tour et, à nouveau, n'est pas retenu par Cofidis pour le Tour. Les relations entre Cédric Vasseur et le sprinteur sont tendues. Le 15 août, alors qu'il n'a pas été non plus retenu pour la Vuelta, Bouhanni annonce sa signature chez Arkea-Samsic. La page est tournée. Mais après quatre participations en huit années, son rêve d'une victoire sur le Tour reste intact.