Julien Bernard (FRA, Trek-Segafredo), vainqueur de l'étape : « À 20 km, j'ai décidé d'y aller seul, j'avais peur que ça revienne derrière. J'ai un peu joué avec le feu car Nans (Peters) rentrait fort. Quand il était à 5, 10 secondes je l'ai laissé rentrer pour lui faire croire que j'étais mort et pour récupérer un petit peu. Dans le dernier kilomètre, j'ai pu suivre ses attaques, au sprint on m'avait dit de bien prendre le dernier virage en tête, j'ai fermé la porte, j'avais juste à sprinter. C'est ma première victoire chez les pros, j'ai beaucoup donné à l'équipe ils m'ont toujours poussé pour aller dans les échappées, jouer ma carte. Ce n'est pas facile de passer après mon père (Jean-François, pro de 1985 à 1996). Quand je monte sur le podium (avant une course), on va peut-être arrêter de déclamer son palmarès, on dira juste : « Julien Bernard, vainqueur au Faron », et ça me suffira. »
Nans Peters (FRA, AG2R LA MONDIALE), 2e de l'étape : « Nous sommes sortis à 12 en début d'étape. Nous nous sommes bien entendus jusqu'à l'avant-dernière montée, à La Garde, puis Julien Bernard a attaqué. J'ai fait l'effort dès la première rampe du Faron, il y avait 20 secondes avec lui, il ne fallait pas attendre. Mais, dans le final, il était plus fort, plus frais que moi. J'ai attaqué la saison au Tour de La Provence avec des incertitudes après la mononucléose dont j'ai souffert et hiver. Je me sens de mieux en mieux au fil des étapes. C'est de bon augure pour Paris-Nice (8-15 mars).