« Pour quelles raisons avez-vous décidé d'être marraine du Laponie Trophy ?
Premièrement, je voulais vraiment participer à ce raid. Je viens du monde de la glace donc je suis dans mon élément quand les températures s'abaissent et cela faisait longtemps que je ne m'étais pas challengée. C'est vraiment le défi qui me plaît et dans un endroit comme la Laponie, le cadre est idéal. Le timing de l'événement (fin janvier), le fait d'y aller avec de bonnes amies et en binôme m'ont également convaincu d'être la marraine et je suis très contente.
Vous avez été une championne de patinage artistique par le passé. Faites-vous un comparatif de l'importance de votre binôme dans ce défi ?
Oui, on peut complètement. Même si la durée de l'effort et les objectifs ne sont pas les mêmes, ma partenaire sera d'une grande importance pour m'épauler et me pousser dans le bon sens du terme. On n'y va pas pour chercher la victoire ou la performance mais vraiment pour y partager quelque chose humainement. Je ne veux que le côté « cool » du sport. L'entraide et le soutien en binôme me plaisent beaucoup et j'attends que l'on partage des choses de dingue. Les liens qui se créent dans l'adversité sont différents de ceux que l'on peut vivre au quotidien.
Avez-vous déjà pratiqué les différentes épreuves qui se présentent à vous ?
J'ai déjà fait du fatbike mais en électrique et plutôt sur des plages ou en forêt. Les raquettes, j'aime beaucoup ça mais je n'en ai fait que sur des petites distances. En revanche, je déteste la course à pied mais je me dis qu'au pire, ce ne sont que 4 à 5 heures de marche. C'est clairement l'épreuve que je redoute le plus. Pour ce qui est du ski de fond, j'ai eu la chance dans mon travail de faire un sujet sur les sportifs d'hiver et d'avoir un cours avec Maurice Magnificat qui est quand même une référence en la matière.
C'est un événement solidaire. Pouvez-vous nous parler de l'association que vous représentez ?
Je représente l'association « Colosses aux pieds d'argiles » qui concerne tous les abus sexuels dans le milieu du sport. Les autres ambassadrices, Silvia Notargiacomo et Ophélie David représentent « Premier de cordée » qui vise à amener du sport à l'hôpital et « Du flocon à la vague » qui concerne l'environnement.
Quelles sont vos attentes concernant cette course ?
Je veux bien galérer et transpirer, aller au bout de moi-même. Mais outre le sport, je veux aussi avoir de belles surprises, de belles rencontres. M'épanouir après chaque épreuve et profiter de chaque instant de ce Laponie Trophy. Je pense que l'effet de groupe va vraiment être boostant pour chacune des participantes.
Quelle place occupe le sport désormais dans votre quotidien ?
Je n'ai plus de sport régulier, je combats cela même. Je fais du tennis et du ski à certains moments mais cela n'occupe plus mon quotidien. Je suis également entraîneure de patinage artistique 8 à 10 semaines par an et cela me plaît beaucoup de le faire ponctuellement. J'y retrouve certaines sensations de glisse qui me manquent mais mon intention est désormais d'avant tout transmettre. J'ai gardé ma passion pour le sport mais je ne le pratique désormais que pour le fun et à petites doses. »