Fillon Maillet pour confirmer
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Avec neuf podiums (dont deux victoires), deux médailles mondiales (bronze sur le sprint et la poursuite) et une troisième place finale au classement de la Coupe du monde, Quentin Fillon Maillet a été le meilleur Français de l'hiver dernier. À 27 ans, le Jurassien, jusque-là un peu effacé dans le groupe et bloqué par des problèmes au tir, a franchi un cap. Physique d'abord, mais mental, surtout : «J'ai moins d'appréhension, dit-il. J'ai réglé tous mes soucis techniques et maintenant, je sais que si je fais les choses bien, les balles seront dedans. Ça permet aussi de se décomplexer. J'ai vu ce que je valais et je me dis qu'il n'y a aucune raison que ça n'aille pas mieux.» Il ne se cache donc pas au moment d'annoncer ses rêves hivernaux : «Avant, j'avais peur de donner des ambitions trop fortes et d'avoir des comptes à rendre. Là, j'essaie de faire le sport pour moi et sans crainte. Je vise de belles choses, le classement général en fait partie et aussi une médaille d'or aux Mondiaux (en Italie du 13 au 23 février).»