Lisa Vittozzi a frappé fort en remportant jeudi le sprint de Canmore (Canada). La Transalpine (10 sur 10 au tir) s'impose avec 5''5 d'avance sur Lou Jeanmonnot et 8''6 sur la Suissesse Lena Haecki-Gross (toutes deux avec un sans-faute derrière la carabine). Julia Simon (9 sur 10) se classe quatrième à 19''4 et Justine Braisaz-Bouchet huitième à 31''6.
Sept points d'écart avec Tandrevold
La leader de la Coupe du monde Ingrid Tandrevold (8/10) se classe dix-septième à 1'1''6 et ne compte plus que sept points d'avance sur Lisa Vittozzi dans la course au globe de cristal et 73 points sur Justine Braisaz-Bouchet. Julia Simon (4e à 80 points) et Lou Jeanmonnot (5e à 85 points). La Norvégienne remporte néanmoins le petit globe du sprint pour huit points devant Braisaz-Bouchet.
Alors que ce sprint sera suivi samedi d'une poursuite, c'est une très mauvaise opération qu'a réalisée jeudi la Scandinave et Lisa Vittozi, sur une pente ascendante, fait désormais figure de favorite pour le classement général de la Coupe du monde alors qu'il ne reste que deux courses à disputer. Les Françaises restent néanmoins en embuscade et peuvent encore renverser la table.
« Je n'ai pas les armes aujourd'hui pour me battre et faire la différence la différence sur les skis, a déploré Justine Braisaz-Bouchet (7e temps de ski seulement) au micro de la chaîne L'Équipe. Il reste deux courses, je suis vidée, mais je vais continuer à me battre. »« J'ai laissé la porte ouverte, je ne peux m'en prendre qu'à moi », devait déclarer de son côté Julia Simon.
« Je ne suis pas fatiguée, j'ai de l'énergie pour jouer devant »
Lou Jeanmonnot, deuxième du sprint de Canmore
Quant à Lou Jeanmonnot, ce huitième podium de la saison en Coupe du monde la laissait plutôt heureuse : « Je ne vois pas comment j'aurais pu aller chercher ces secondes qui me manquent, devait-elle déclarer. Et je ne suis pas fatiguée, j'ai de l'énergie pour jouer devant. » Cela promet pour la poursuite de samedi.
Par ailleurs, la France remporte le globe des nations femmes. Pas une surprise au vu de la domination globale des Françaises tant par équipes qu'en solo, où elles se sont imposées dix fois en dix-neuf courses de Coupe du monde.