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Franck Badiou n'est plus l'entraîneur de tir de l'équipe de France féminine de biathlon

Franck Badiou (ici avec Julia Simon) ne sera resté qu'un hiver au chevet des Bleues. (F. Mons/L'Équipe)
Franck Badiou (ici avec Julia Simon) ne sera resté qu'un hiver au chevet des Bleues. (F. Mons/L'Équipe)

Après un hiver à la tête du secteur tir de l'équipe de France féminine, Franck Badiou a décidé de céder la place.

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Franck Badiou n'est plus l'entraîneur de tir de l'équipe de France féminine de biathlon. Arrivé l'hiver dernier en remplacement de Vincent Porret, remercié après une saison, l'ancien coach de Martin Fourcade et des Bleus, vice-champion olympique de tir en 1992 à Barcelone, a décidé d'arrêter là une expérience qui n'a jamais semblé limpide.

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Est-ce l'aridité de son discours, parfois plus cérébral et humain que technique ? Est-ce la difficulté de gérer un groupe aux caractères aussi trempés que disparates qui en est donc à quatre entraîneurs de tir en quatre ans ? Toujours est-il que jamais les filles n'ont été, tout au long de l'hiver, au niveau derrière la carabine. Et si, à l'arrivée, elles ont décroché huit podiums individuels dont deux victoires (une pour Justine Braisaz et une, la première en carrière, pour Julia Simon), ce sont leurs Mondiaux manqués à Antholz (aucune médaille) dont on se souviendra. « Un fiasco », a d'ailleurs reconnu le chef d'équipe Frédéric Jean, qui va donc devoir repartir sur un nouveau binôme.

« (Franck) va rester dans l'entourage proche de l'équipe parce qu'on a besoin de son savoir-faire »

Stéphane Bouthiaux, patron du ski nordique français

« Franck a décidé de prendre du recul avec le groupe filles et la Coupe du monde, explique Stéphane Bouthiaux, le patron du ski nordique français. C'est son choix et on le respecte. Il a pas mal souffert de la situation cet hiver et il ne se sentait plus de repartir pour un tour. Cette vie de nomade n'est pas faite pour lui. Mais il va rester dans l'entourage proche de l'équipe parce qu'on a besoin de son savoir-faire (Badiou gère les armes et les munitions au centre de Prémanon). En ce qui concerne son successeur, on a plusieurs pistes, c'est en cours. On va s'appuyer sur des compétences existantes mais le tir, ça n'est pas évident. Pour l'aspect physique, on aurait le choix, là il y a moins de candidats, surtout que l'on veut installer quelque chose de durable en vue des Jeux Olympiques dans moins de deux ans maintenant. »

publié le 21 avril 2020 à 15h16 mis à jour le 21 avril 2020 à 17h35
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