La Fédération a confirmé lors d'une conférence de presse mardi à l'Insep, le contenu des préparations des équipes de France en vue des Jeux de Tokyo. Et celui-ci est le plus corsé de l'histoire récente. Comme annoncé dans ces colonnes, après les passages rituels à l'Insep (21-22 juin) puis à Pau (23-28 juin), les Bleus croiseront le fer, à deux reprises (trois pour les filles), contre les champions du monde espagnols. Le 30 juin à Malaga et le 10 juillet à l'AccorHotels Arena, les deux sélections, masculine et féminine, se succéderont sur les planches face à la Roja dans un format inédit.
« On voulait des matches de top niveau »
Dans la foulée, direction Shanghai pour les hommes de Vincent Collet et un match de prestige le 15 juillet contre l'équipe américaine, battue en quarts de la Coupe du monde en Chine (89-79) mais qui viendra cette fois avec ses superstars, puis l'Argentine, leur bourreau en demies (66-80). « On voulait des matches de top niveau, explique Collet. Ces amicaux servent à s'étalonner et à se préparer, il est plus facile d'avoir des indications sur la compétition. Ce sont des équipes qu'on veut rejouer plus tard, le plus tard possible... »
Les filles de Valérie Garnier achèveront elles leur préparation en Australie, affrontant les Opales les 14 et 16 juillet. « Les ambitions sont élevées », ont dit en choeur les sélectionneurs, tous deux actuellement sans club, et qui se consacreront entièrement à leur objectif assumé de médaille olympique.
« Le niveau du basket féminin s'est resserré, a expliqué Garnier. Tout le monde rêve du podium, nous y compris, mais il faudra dominer l'Espagne, l'Australie, la Serbie, le Canada... Les valeurs qu'a véhiculées l'équipe de France féminine lors du TQO ont été positives, il y a eu une adhésion, un engagement, une détermination et une qualité de basket (succès notamment contre l'Australie). Ces moments doivent faire partie de notre ADN pour performer aux JO. »
Tirage au sort des groupes des JO le 21 mars
Des mots qui valent pour les hommes, auréolés de leur médaille de bronze mondiale conquise en Chine en septembre, et qui, pour leur troisième olympiade d'affilée, ne seront pas obligés d'en passer comme en 2016 par un éprouvant TQO. « C'est un avantage important, souffle Collet. Nous n'avons pas cette incertitude de ne pas être qualifiés. Notre préparation est prête. Tout est calculé car la NBA impose le nombre de jours de préparation. On aura un mois plein. Les joueurs auront de la récupération. Pour préparer Rio, après la qualif, on n'avait eu que dix jours, et été contraints de traverser le monde, de Manille (lieu du TQO) à Paris, puis de Paris au Brésil. »
La compétition ayant changé de formule, les Bleus ne joueront que trois matches de poules au lieu de cinq par le passé. Un nouveau système doublé d'un tirage au sort pour les quarts de finale imaginé pour proscrire les calculs des uns et des autres.
« On avait tous été surpris à Londres et Rio par certains résultats, comme l'effondrement espagnol dans le dernier match de poules face au Brésil en 2012, se remémore Collet. En revanche, chaque match aura plus d'enjeu. On ne pourra plus se permettre d'impair quand auparavant, tu avais un joker. » Le tirage au sort est programmé le 21 mars.
D'ici-là, les Bleus vont procéder à une première revue d'effectif puisqu'un groupe réuni à Nanterre va entamer la campagne menant à l'Euro 2021 en jouant deux de ses six matches de qualification, vendredi à Vechta (Allemagne) puis le lundi 24 février à Mouilleron-le-Captif contre le Monténégro.
De leur côté, les sélections 3x3 disputent à Bangalore (Inde) leur TQO du 18 au 22 mars.
7 juillet : match à confirmer.
10 juillet : France - Espagne à Paris.
15 juillet : France - Serbie ou Australie à Shanghai.
17 juillet : France - États-Unis à Shanghai.
20 juillet : France - Argentine à Shanghai.
28 et 30 juin : Espagne - France.
10 juillet : France - Espagne à Paris.
14 et 16 juillet : Australie - France.
20 juillet : Japon - France.