L'ÉQUIPE

Rob Gray (Boulogne-Levallois) après la victoire contre l'Asvel : « Un joli signe envoyé de gagner à Villeurbanne »

Rob Gray (ici face à Nanterre) a mis le feu à la défense de l'Asvel en deuxième mi-temps, terminant avec 22 points. (L. Argueyrolles/L'Équipe)
Rob Gray (ici face à Nanterre) a mis le feu à la défense de l'Asvel en deuxième mi-temps, terminant avec 22 points. (L. Argueyrolles/L'Équipe)

Les Metropolitans ont réussi une grande performance en s'imposant à l'Astroballe (79-69), dimanche, ce que personne n'avait réussi en Jeep Élite cette saison.

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Rob Gray (meneur de Boulogne-Levallois, vainqueur à l'Asvel) : « Le rebond a été la clé du match. Le coach a parlé de ça toute la semaine, une grosse semaine de préparation depuis notre défaite contre Orléans (84-85). On savait qu'on devait contrôler le rebond, être présents. Il fallait ça pour qu'on se donne une chance de gagner. On sait que notre force offensive est une des meilleures de la Ligue donc il fallait faire le boulot en défense. On essaie de progresser dans ce secteur. On approche des play-offs, tout le monde veut gagner, chaque match est difficile et c'est la préparation idéale. On a prouvé aujourd'hui (dimanche) qu'on pouvait être une équipe forte, c'est un joli signe envoyé de gagner ici. »

L'ÉQUIPE

Frédéric Fauthoux (entraîneur de Boulogne-Levallois) : « On est loin du match parfait. Ils prennent 18 rebonds offensifs, on loupe beaucoup de lancers et sur des matches comme ça, on peut le payer cher. On sent encore une marge, c'est le point ultra-positif. Le point négatif, c'est qu'il faut continuer à travailler pour gommer tout ça. On a très bien contrôlé les 1 contre 1 face à (David) Lighty ou (Jordan) Taylor. Il fallait se battre 40 minutes, ça a été le cas, contre une équipe qui en est à 4 matches en 8 jours. C'est leur lot depuis le début de saison mais ils sont obligés de lever le pied à un moment donné. C'est une victoire collective, notre leader habituel (Vitalis Chikoko) est un peu passé à côté, mais l'équipe prouve qu'elle a des ressources. Cette équipe a une grosse marge de progression mais tellement d'allant, on a créé une identité différente des autres. »

« C'est une période compliquée »

Charles Galliou, ailier de l'Asvel

Charles Galliou (ailier de l'Asvel) : « Je n'aime pas me cacher derrière la fatigue ou des choses comme ça, mais là, on est à un point de la saison où l'enchaînement assez impressionnant. On a eu des absences sur blessure assez fréquemment sur ces derniers matches et même si on a un groupe étoffé, les rotations étaient amoindries. C'est une période compliquée, on sort de ces six défaites de suite en Euroligue, d'un match compliqué en Espagne (défaite à Vitoria vendredi). Il y avait la place de gagner ce match mais Levallois a vraiment fait un bon match, on n'a pas réussi à éteindre les coups de chaud de (Rob) Gray ou (David) Michineau notamment. Ce (dimanche) soir, on peut dire bravo à Levallois et à nous de nous reconcentrer sur notre jeu et notre équipe. Edwin ? Ce n'est pas à moi de communiquer là-dessus, on l'a tous appris au même moment, dimanche matin, et on s'est concentrés sur notre match. »

Fauthoux « fier de la petite »
Pendant que Frédéric Fauthoux s'imposait avec Boulogne-Levallois à Villeurbanne, sa fille Marine terminait en beauté le tournoi de qualification olympique avec les Bleues face à Porto Rico (89-51). « Je suis très content pour l'équipe de France, ça prouve le travail fait depuis des années pour se maintenir à ce niveau-là, souligne le Landais. Et bien sûr, je suis fier de la petite, qui vit son rêve à fond. » La joueuse de Tarbes, 19 ans, postule désormais pour les Jeux Olympiques de Tokyo (27 juillet - 9 août). « Ça serait bien de la voir aux Jeux, sourit le paternel, qui n'a jamais disputé la compétition. À elle de bien travailler pour être dans cette équipe. »
publié le 9 février 2020 à 21h57 mis à jour le 9 février 2020 à 22h04
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