L'ÉQUIPE

Paul Seignolle, président de Blois, dénonce « le copinage » à la Ligue nationale

Paul Seignolle, le président de l'ADA Blois, tire à boulets rouges sur la Ligue nationale dans un entretien au quotidien La Nouvelle République.

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La pilule ne passe pas. Moins de quarante-huit heures après la décision de la Ligue nationale de repartir avec les mêmes clubs en Jeep Élite comme en Pro B en 2020-2021, Paul Seignolle, le président de l'ADA Blois, premier de Pro B à l'arrêt des Championnats le 12 mars, dénonce dans un entretien salé au quotidien La Nouvelle République « le copinage » au sein de l'instance.

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« J'ai pu m'apercevoir que dans le monde du basket, un certain nombre de personnes sont capables de retourner leur veste sans même défaire les boutons »

Paul Seignolle, président de l'ADA Blois

« On est dans un système où c'est des copinages. La LNB, je ne sais pas si c'est Ligue nationale de basket ou Ligue nationale de la bidouille », insiste-t-il, ajoutant que des clubs avaient voté la saison blanche (40 voix sur 75 exprimés lors de l'assemblée générale mercredi) sous pression. « J'ai pu m'apercevoir que dans le monde du basket, un certain nombre de personnes sont capables de retourner leur veste sans même défaire les boutons. On a assisté à des choses extraordinaires. Certains sont prêts à tout parce qu'ils ont subi des pressions, ou qu'ils ont menti. »

« Je ne peux pas continuer à m'asseoir à une table où des gens m'ont trahi »

Paul Seignolle, également vice-président de l'Union des Clubs Professionnels (UCPB)

Deux des quatre options de formule pour la saison 2020-2021 soumises au vote de l'assemblée générale de la LNB, mercredi, auraient permis l'accession pour la première fois de l'ADA Blois, déjà recalé en 2018 après avoir obtenu sa promotion sportive, en raison d'absence d'agrément de son centre de formation. Cette fois, la montée n'était pas acquise puisque, initialement, l'heureux élu devait remporter les play-offs de Pro B.

Le président Paul Seignolle confirme par ailleurs ce que le manager général du club, Julien Monclar, avait laissé entendre après le vote, à savoir que le club n'intenterait pas de recours juridique. « Il n'y aura pas de recours contre la décision. Ce serait déplacé dans le contexte actuel, moi-même ayant été touché par le Covid-19 », indique-t-il. Il devrait néanmoins démissionner de la vice-présidence de l'Union des Clubs Professionnels (UCPB) : « Je ne peux pas continuer à m'asseoir à une table où des gens m'ont trahi. »

publié le 29 mai 2020 à 09h11 mis à jour le 29 mai 2020 à 10h59
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