Les Français sont arrivés mardi à Dongguan, nouvelle étape de leur périple chinois en Coupe du monde, après 1 230 km de transfert au lendemain de leur défaite face à l'Australie et à la veille de défier les États-Unis en quarts de finale. Et ce ne fut pas de tout repos : « Le transfert de Nankin à Dongguan a été un peu long. On est parti ce matin de l'hôtel à 9h30, on est arrivé quasiment à 18h00, donc on n'a pas pu s'entraîner. On a vécu les aléas des aéroports, bus... Ce n'est pas grave, ça arrive. On est tous en vie et en bonne santé », a évoqué Nicolas Batum en fin de journée.
Cela contraste avec leur prochain adversaire, qui n'a eu que 80 km à effectuer pour rallier Dongguan : « Par rapport aux États-Unis qui n'ont pratiquement pas bougé, c'est différent, c'est sûr. Ce ne sont pas les conditions optimales pour attaquer un match comme ça, contre une équipe comme ça. On a déjà connu des situations compliquées et on s'en est sorti. Si la victoire est au bout, l'histoire sera encore plus belle. Premièrement on n'y peut rien et deuxièmement les Américains s'en foutent. Ça ne change rien à demain. Ils ne vont pas se dire : "Ils ont galéré, on va lever le pied". »