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Mondial : la Grèce éliminée malgré sa victoire contre la République tchèque

Obligée de battre la République tchèque d'au moins 12 points pour garder une chance d'aller en quarts de finale, la Grèce l'a emporté mais sans atteindre cet écart (84-77), lundi à Shenzhen. Un résultat qui a officiellement qualifié les Etats-Unis.

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Les Bleus ont un adversaire potentiel en moins pour leur quart de finale. Il ne s'agit pas des Etats-Unis, désormais qualifiés pour la phase finale. Mais cela ne leur déplaira pas forcément puisqu'il s'agit de la Grèce, qui fut longtemps leur bête noire. Celle-ci n'a pas su concrétiser les immenses espoirs nés de la présence dans ses rangs du MVP de la NBA, Giannis Antetokounmpo.

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Après avoir perdu un match clé face au Brésil au premier tour (78-79) puis été incapables d'embêter les États-Unis au début du deuxième (53-69), les Grecs ont de nouveau échoué à remplir leur objectif ce lundi, battant les Tchèques de moins de 12 points (84-77), une des deux conditions nécessaires à leur qualification en quarts de finale, l'autre étant une victoire des États-Unis face au Brésil (14h30).

Une question de point average
Les Grecs sont éliminés car en cas d'égalité à trois pour la deuxième place du groupe K, si les États-Unis restent invaincus face au Brésil, la République tchèque gardera l'avantage au point average particulier (+17) sur la Grèce (+4) et le Brésil (-21).
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Cependant, la Grèce y a cru car elle a justement mené de 12 points dans la dernière période (65-53, 34e) après avoir été boostée par 11 points de Thanasis Antetokounmpo (le grand frère) en trois minutes à la fin du troisième quart-temps. Mais la sortie pour cinq fautes au même moment de Giannis Antetokounmpo (12 points à 4/9, 9 rebonds, 4 passes décisives et 4 balles perdues en 23 minutes), même s'il est beaucoup moins dominant pour l'instant dans le jeu FIBA, a provoqué la chute de la Grèce, qui a vu son adversaire revenir sur ses talons (70-68, 38e).

Auteurs d'un excellent départ (10-2, 7e) mais incapables de maintenir sur la durée une défense de fer génératrice de contre-attaques, les Grecs ne peuvent en vouloir qu'à eux-mêmes. Un exemple édifiant : le maître à jouer tchèque Tomas Satoransky (13 points, 8 rebonds, 9 passes) pointait à deux fautes après seulement sept minutes de jeu, mais pas ou mal ciblé, il n'en a plus fait qu'une seule ensuite sans jamais sortir ou presque du parquet.

Les Tchèques à fond derrière les Américains

Pour la République tchèque, l'une des deux bonnes surprises du tournoi avec la Pologne, ce résultat est d'autant plus inespéré qu'elle joue la Coupe du monde sans le MVP de l'Euroligue, Jan Vesely, blessé, et qu'elle était privée ce lundi d'un joueur cadre, Blake Schilb (genou). Il permet d'envisager une qualification en quarts de finale et donc de garder une chance d'empocher un ticket direct pour les JO de Tokyo, ce que la Grèce ne peut plus obtenir. Mais elle ne sera dans le Top 8 que si les États-Unis battent le Brésil. On connaît les premiers supporters des Américains.

publié le 9 septembre 2019 à 13h12 mis à jour le 9 septembre 2019 à 14h39
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