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Leaders Cup : Dijon sort Monaco à l'issue d'une demi-finale de haut vol

La joie des Dijonnais après le dunk de la gagne signé Richard Solomon. (N. Luttiau/L'Équipe)
La joie des Dijonnais après le dunk de la gagne signé Richard Solomon. (N. Luttiau/L'Équipe)

La finale de la Leaders Cup opposera dimanche (17 heures) l'Asvel à Dijon, qui a éliminé Monaco, triple vainqueur de l'épreuve, grâce à une prestation survoltée (83-81).

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Trois équipes sont globalement au-dessus du lot en Jeep Élite cette saison. L'une, l'Asvel, s'étant qualifiée la première pour la finale de la Leaders Cup en surclassant (88-59) Boulogne-Levallois, le quatrième du Championnat, il fallait se reporter sur la seconde demi-finale pour retrouver du suspense ce samedi. Dijon et Monaco ont offert cela et bien plus encore au public de Disneyland Paris.

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Les coleaders de l'élite ont offert un bijou de match serré, de haut niveau collectif et individuel, à l'issue de laquelle la JDA a obtenu, grâce à un dunk au buzzer de Richard Solomon (83-81), le droit de disputer une deuxième finale dans la Leaders Cup, seize ans après le titre obtenu dans ce qui s'appelait alors la Semaine des As par Rowan Barrett (le père du Knick RJ) et ses coéquipiers.

Ce dunk d'un Solomon laissé seul par la chute de Wilfried Yeguete a évité une prolongation rude à encaisser pour Dijon, rejoint à six dixièmes de la sirène sur un panier sous le cercle de Norris Cole. La JDA avait compté six points d'avance à 44 secondes de la fin (80-74), un gros écart dans un match aussi engagé, frénétique même, que la JDA avait creusé au fil de la deuxième mi-temps grâce à une défense retrouvée après avoir encaissé 47 points lors de la première, dont un 10-0 qui avait permis à la Roca Team de prendre les rênes (33-25, 13e).

Dijon attend un trophée depuis 2006

Monaco, qui n'avait jamais perdu un match dans la Leaders Cup (trois titres en 2016, 2017, 2018), a sans doute payé une rotation un peu plus courte (Lacombe blessé, Tillie non remplacé). Mais c'est avant tout sur « des détails », comme l'ont concédé les deux entraîneurs, que cette rencontre mémorable s'est jouée. Une succession de micro-événements que doit oublier fissa la JDA si elle veut soulever son premier trophée depuis 2006 et exister face à une Asvel « qui n'est pas venue en touriste (+19, en quart, +29 en demi-finale) », a résumé Laurent Legname.

publié le 15 février 2020 à 22h39 mis à jour le 15 février 2020 à 23h53
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