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Jeep Élite : Vincent Collet écarté par Strasbourg

La dixième défaite de rang de Strasbourg a été fatale à Vincent Collet. (E. Garnier/L'Équipe)
La dixième défaite de rang de Strasbourg a été fatale à Vincent Collet. (E. Garnier/L'Équipe)

Le sélectionneur des Bleus n'est plus l'entraîneur de la SIG. Il est remplacé par son adjoint, Lassi Tuovi.

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Il annonçait vouloir gagner ce match, peu importe la manière. Mais samedi soir, c'est avec une nouvelle défaite que Vincent Collet a quitté le terrain du Rhénus, giflé par Orléans (77-80), pourtant un mal classé (14e). Le dixième revers de suite toutes compétitions confondues, le sixième en Championnat.

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Celui de trop, ont estimé les dirigeants de la SIG, qui ont annoncé dans la soirée le remplacement de leur entraîneur avec effet immédiat par Lassi Tuovi, son adjoint finlandais de 33 ans, qui mènera l'équipe temporairement, les dirigeants réfléchissant à une solution plus durable.

À l'issue de la rencontre, Collet (56 ans) a été reçu par le président Martial Bellon, les membres du directoire et le président du conseil de surveillance, lesquels ont estimé qu'un électrochoc - donc un départ - était nécessaire.

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« Je suis empreint d'une grande tristesse aujourd'hui, a expliqué Bellon dans un communiqué. J'aurais aimé que cette discussion avec Vincent n'ait jamais eu lieu. Cette décision a été difficile et douloureuse à prendre après neuf années de collaboration fructueuse, Depuis plusieurs semaines, nous avons laissé à Vincent la possibilité de redresser la barre, conformément aux valeurs du club. Je suis soulagé que cet échange ait été très digne et que Vincent ait compris que cette décision était devenue inéluctable. »

C'est la deuxième fois que Collet, par ailleurs sélectionneur depuis 2009 de l'équipe de France bronzée lors du dernier Mondial et qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo, quitte l'Alsace. La première, c'était en 2016, quand son contrat n'avait pas été prolongé. Un choix du club qui l'avait remplacé par le Finlandais Henrik Dettmann... avant de le rappeler à la rescousse en octobre de la même année.

«Pour moi, c'est un enfer. Je ne savais pas ce qu'était l'enfer au basket, maintenant je le sais»

Vincent Collet après la défaite face à Orléans, samedi

Avec la SIG, Collet a atteint cinq fois la finale du Championnat (de 2013 à 2017), pour autant de défaites. En novembre 2010, le technicien avait également été limogé de l'Asvel pour manque de résultats, après avoir été champion de France en 2009.

Après la défaite de samedi, c'était un Collet marqué qui s'est exprimé en conférence de presse : « Ce soir, c'est dur, disait-il selon les propos rapportés par les Dernières Nouvelles d'Alsace. C'est une situation que je n'ai jamais connue, c'est difficile à vivre. Pour moi c'est un enfer. Je ne savais pas ce qu'était l'enfer au basket, maintenant je le sais. »

Quasiment éliminé en phase de groupes de la Ligue des champions, onzième de Jeep Élite, Strasbourg n'a plus que deux victoires d'avance sur la zone rouge. Le duel de mal classés à Pau-Orthez (12e avec le même bilan), samedi prochain, s'annonce bouillant.

publié le 26 janvier 2020 à 00h05 mis à jour le 26 janvier 2020 à 00h34
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