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Euroligue : l'Asvel rate encore le coche

Face au Zenith Saint-Petersbourg vendredi, les Villeurbannais se sont inclinés (75-70) après avoir faibli dans un troisième quart qui a clairement plombé leur chance de victoire.

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C'est une première victoire européenne à domicile pour le Zenith d'Andrew Albicy. Et une quatrième défaite de rang pour l'Asvel en Euroligue. Pourtant les hommes de Zvezdan Mitrovic avaient la place pour passer, s'ils n'avaient pas laissé filer leur intensité défensive dans un troisième quart temps cauchemardesque. Frustrant.

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L'Asvel donnait quelques frayeurs dès le début de match, la faute à trois minutes d'approximations et de flottements défensifs qui sabordaient vite son léger avantage de départ (0-5,2e). Ce manque de présence défensive, combiné à une maladresse offensive, sur des tirs pourtant bien amenés, à l'image de Livio jean-Charles, malheureux. Tout ça permettait au Zénith de se montrer un peu plus fringant, sous l'impulsion de Colton Iverson, et avec une adresse primée qui souriait aux Russes (3/5 dans le premier quart).

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On aurait pu craindre le pire (13-7, 5e) mais l'entrée en jeu d'Ismaël Bako et un regain d'intensité défensif suffisaient à l'Asvel pour se stabiliser. Très actif, Bako, qui inscrivait deux paniers à suivre, permettait aux siens de revenir à hauteur (17-17, 11e) et d'infliger au Zenith un 8-0 , à cheval sur les deux quarts temps. Sous l'impact défensif retrouvé des hommes de Mitrovic, le jeu russe piétinait, reculait, et on sentait monter la fébrilité chez les coéquipiers d'Andrew Albicy. Un autre bon passage de Bako (27-30, 16e), suivi d'un contre énorme sur Alex Renfroe, montrait que l'Asvel tenait son match défensivement. Un 10-0 laissait les Russes derrière (27-36, 18e). Et malgré une adresse primée suspecte (1/8), l'asvel rentrait aux vestiaires (30-36) aux commandes d'un match maîtrisé, où elle n'avait perdu qu'une seule balle en vingt minutes!

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Dix minutes de cauchemar dans le troisième quart

L'intensité défensive était la clé du match pour les Villeurbannais. Qui ont visiblement eu du mal à se secouer en sortant des vestiaires, et, moins tranchants, laissaient des espaces et des ouvertures aux Russes. Le Zenith, plutôt adroit à trois points (50% après 25 min de jeu) retrouvait des couleurs et Austin Hollins, d'un tir primé, replaçait son groupe en tête (44-43, 25e). Alex Renfroe dominait à la mène, alors que l'intérieur mexicain Gustavo Ayon faisait un chantier sous le cercle. Balles perdues (7 dans ce troisième quart), rebond moins maîtrisé, l'ASVEL était en souffrance (49-43, 27e) et encaissait vingt trois points (23-13) avant le dernier acte. Malgré ces dix minutes de cauchemar, Theo Maledon et Livio Jean-Charles trouvaient les paniers qui ne la laissaient pas si loin (53-49, 30e).

Avec une adresse extérieure enfin revenue, et trois tirs primés de rang par Maledon (2/2) et Lomazs, l'ASVEL était toujours là (57-58, 32e). Mais dans ce match serré (68-67, 38e), elle ne trouvait pas le bon stop pour freiner des Russes entreprenants, à l'image de Will Thomas (72-67, 39e). L'Asvel ratait trois possessions de rang, elle pouvait encore y croire à dix secondes de la fin (74-70). Mais un lancer de Thomas, et le tir primé raté d'un Tonye Jekiri qui commence à accuser la fatigue et le manque de rotations intérieures, laissaient au Zenith Saint-Pétersbourg sa première victoire de la saison à domicile.

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publié le 6 décembre 2019 à 20h02 mis à jour le 6 décembre 2019 à 22h28
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