« Que représente pour vous, aujourd'hui, ce trophée arraché à l'Asvel ?
C'est le tout premier titre de ma carrière, déjà, c'est quelque chose d'énorme, un accomplissement fabuleux. C'est si fort que là, tout de suite, je ne sais pas quoi dire, comment l'exprimer. je suis juste vraiment fier pour mes coéquipiers, pour la ville de Dijon. C'est un moment étonnant,
Pour en arriver là, Dijon a montré, sur trois jours une constance incroyable, avec seulement un effectif de neuf joueurs. C'est une des clefs de votre victoire ?
C'est vrai qu'on a été remarquablement consistants, cohérents. Parce qu'on a eu des hauts et des bas dans nos matches, mais on a toujours trouvé des solutions pour revenir. On a vraiment bien joué. je suis si heureux. Je n'attends qu'une chose, c'est d'aller retrouver mes coéquipiers pour célébrer tout ça.
L'Asvel est passée devant vous plusieurs fois, le match était serré. Qu'est-ce qui selon vous fait la différence ?
Je pense que c'est d'abord notre cohérence. Ils ont mis certains gros shoots aussi, mais nous, on a toujours su rester dans le match, et garder des ressources. Je ne sais pas quoi dire (son coach Laurent Legname, passe en brandissant le trophée). On est des champions !
« Beaucoup de gens doutaient de nous, et avec cette Leaders Cup, on montre qu'on mérite le respect »
Qu'aviez-vous en tête, quand vous prenez ces deux très gros shoots primés, dans la dernière minute, qui font basculer le match ?
J'avais manqué beaucoup de shoots jusque-là. Alors j'étais heureux quand j'ai vu que là, ça rentrait, et que je pouvais aider mon équipe, en mettant ces paniers au-dessus des têtes de la défense de l'Asvel. C'était un sentiment de bonheur. Parce que je n'étais vraiment pas en réussite jusque jusque là. Mais le coach m'a dit de garder la confiance, de continuer à shooter. et j'ai mis ces deux gros tirs.
Vous avez toujours sur le dos des meneurs de grande taille. Comment vous adaptez-vous, vous qui êtes un petit meneur (1,67 m) ?
Oui, ils m'ont serré, ils ont essayé de m'user, de me fatiguer, de me rendre tout difficile. mais je peux m'appuyer sur mes équipiers qui travaillent pour me donner des espaces. Oui je suis un petit meneur, mais jouer c'est avant tout une question de coeur, de se donner à fond, d'être dur. Dans tout ça, ce dont je suis le plus fier, ce sont mes coéquipiers. Beaucoup de gens doutaient de nous, et avec cette Leaders Cup, on montre qu'on mérite le respect. »