Ce n'est pas pour rien que Renaud Lavillenie connaissait déjà Armand Duplantis alors que le gamin de Lafayette (États-Unis, Louisiane) n'avait même pas encore franchi 4 m. Fou de perche, le Français avait senti en «Mondo» le même ADN que chez lui, celui des sauts à toutes les sauces, des stades jusque dans le jardin familial. Chez les Duplantis, dont le père, Greg, avait franchi 5,80 m en 1993, le sautoir avait accueilli le petit Armand dès l'âge de 5 ans. «Tout le monde le connaissait parce qu'il sautait depuis qu'il savait marcher», lâchait en 2018 Lavillenie, qui avait souhaité rencontrer l'enfant prodige à Reno (Nevada) dès 2013.