Lors d'un point presse, le DTN de la Fédération française d'athlétisme Patrice Gergès est revenu sur « l'affaire » de l'hypnotiseur, introduit dans l'entourage de l'équipe de France par le désormais ancien champion du monde du 800m Pierre-Ambroise Bosse sans que la fédération ait donné son aval. Bosse, une fois éliminé en demies, avait initié quelques-uns de ses compagnons dont Renaud Lavillenie et Benjamin Compaoré, à l'exercice.
Le DTN a bien l'intention de réveiller le dossier mais sans forcément sanctionner : « Une sanction ça va changer quoi à ce qui s'est passé ? Moi, ce que je veux, c'est que les gens prennent conscience qu'à un moment donné, on ne peut pas faire n'importe quoi avec n'importe qui ni n'importe où. C'est facile de parler, c'est facile d'avoir une action, et c'est facile de déstabiliser et d'amener les autres dans une dynamique inverse parce que soi-même, on n'est pas bien. Du coup, ça dilue et ça fait parler d'autre chose sauf qu'il va falloir parler du vrai problème, c'est-à-dire le niveau de performance de l'athlète et de l'encadrement aussi. »