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L'audience de Clémence Calvin devant l'AFLD est terminée

Clémence Calvin (avec son avocat Arnaud Pericard) a été entendue ce mercredi par la commission des sanctions de l'AFLD à Paris. (A. Réau/AFP)
Clémence Calvin (avec son avocat Arnaud Pericard) a été entendue ce mercredi par la commission des sanctions de l'AFLD à Paris. (A. Réau/AFP)

Soupçonnée de s'être soustraite à un contrôle inopiné au Maroc le 27 mars 2019, Clémence Calvin a fait face mercredi aux juges de l'antidopage. Après 11 heures d'audience, la vice-championne d'Europe 2018 du marathon s'est dite soulagée.

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Soupçonnée de s'être soustraite à un contrôle inopiné au Maroc au mois de mars dernier, Clémence Calvin était entendue ce mercredi par la commission des sanctions de l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) à Paris. Après 11 heures d'audience, Clémence Calvin est sortie du bâtiment de l'AFLD vers 20h30 et s'est dite soulagée. « C'était long, mais c'était bien d'être confrontée à cette commission », a-t-elle déclaré, visiblement fatiguée.

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La vice-championne d'Europe 2018 du marathon, qui s'est toujours défendue d'avoir fui un contrôle, risque une longue suspension (4 ans maximum), l'infraction étant punie aussi sévèrement par le code mondial antidopage que s'il s'agissait d'un contrôle positif à l'EPO.

L'enjeu, pour la commission des sanctions de l'AFLD, est de déterminer avec exactitude ce qui s'est réellement passé dans une rue de Marrakech, le 27 mars. La Française a-t-elle été agressée, comme elle le dit, par un étrange trio dont le meneur, le directeur des contrôles de l'AFLD Damien Ressiot, se serait présenté comme un policier et aurait exigé qu'elle les mène à son mari ? Ou bien a-t-elle tout simplement été abordée de manière régulière pour un contrôle antidopage inopiné, qu'elle aurait cherché à tout prix à éviter, avec la complicité de son mari et entraîneur Samir Dahmani, lui aussi sous la menace d'une suspension de quatre ans ?

publié le 20 novembre 2019 à 21h30 mis à jour le 20 novembre 2019 à 22h41
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