L'ÉQUIPE

Clémence Calvin et Samir Dahmani le 20 novembre devant l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)

Clémence Calvin doit faire face à la commission des sanctions de l'AFLD. (A. Réau/L'Équipe)
Clémence Calvin doit faire face à la commission des sanctions de l'AFLD. (A. Réau/L'Équipe)

La marathonienne est accusée, avec l'aide de son mari, d'avoir refusé de se soumettre à un contrôle antidopage inopiné le 27 mars dernier.

ma liste
commenter
réagir

L'audience de Clémence Calvin devant la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est programmée le 20 novembre prochain, d'après son défenseur, Me Arnaud Péricard. La marathonienne est accusée d'avoir refusé, avec l'aide de son mari Samir Dahmani, également convoqué, un contrôle inopiné le 27 mars dernier à Marrakech (Maroc). Le test était diligenté par l'AFLD et conduit par trois contrôleurs, dont le directeur des contrôles de l'agence, Damien Ressiot.

L'ÉQUIPE

Pour sa défense, Clémence Calvin a toujours affirmé que les contrôleurs ne s'étaient pas présentés en tant que tels mais comme « des policiers français ». La marathonienne les accuse, et notamment Damien Ressiot, d'avoir fait usage de violence contre elle, faisant notamment tomber son bébé qu'elle tenait dans ses bras. Calvin risque une suspension de quatre ans si les membres de la commission retiennent le refus de contrôle.

Son mari et entraîneur, Samir Dahmani, qui se serait physiquement interposé lors du contrôle, risque lui aussi quatre ans de suspension pour « falsification », une dénomination qui recouvre entre autres le fait d'empêcher une procédure de suivre son cours.

publié le 4 novembre 2019 à 10h22 mis à jour le 4 novembre 2019 à 16h19
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte