André Giraud a marqué de manière très nette son soutien à la candidature de Renaud Lavillenie comme porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques de Tokyo.
« Je me suis battu pour que Renaud puisse entrer au comité international olympique et, si je n'ai rien contre Martin Fourcade, je n'ai pas aimé la manière dont il a été écarté, a rappelé le président de la FFA. Chaque Fédération doit désigner deux personnes (qui seront amenées à choisir en leur sein le porte-drapeau) et nous avons désigné Renaud Lavillenie et Mélina Robert-Michon. Ce que je veux rappeler, c'est que depuis Marie-José Pérec en 1996, il n'y a pas eu de porte-drapeau venu de l'athlétisme. Renaud ferait un très beau porte-drapeau, Mélina aussi d'ailleurs. Mais en prenant en compte l'engagement de Renaud au sein de la Fédération internationale (il a été élu président de la commission des athlètes et est ex officio membre du Conseil, l'organe dirigeant de WorldAthletics), il a les qualités d'être un bon porte-drapeau ».
Les Fédérations représentées aux Jeux de Tokyo ont jusqu'au 15 avril pour désigner les deux sportifs (un homme et une femme) amenés à voter pour le porte-drapeau français.