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Ophélie Claude-Boxberger refuse la proposition de sanction de l'AFLD

Ophélie Claude-Boxberger attend l'examen des échantillons B du contrôle antidopage du 18 septembre. (S. Boué/L'Équipe)
Ophélie Claude-Boxberger attend l'examen des échantillons B du contrôle antidopage du 18 septembre. (S. Boué/L'Équipe)

L'athlète se rend à Paris mercredi pour l'ouverture de ses échantillons B, urinaire et sanguin. Elle a aussi reçu la proposition de sanction de l'AFLD : quatre ans de suspension.

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Ophélie Claude-Boxberger est à Paris. Mardi et mercredi, elle a rendez-vous avec l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) pour assister à l'ouverture des échantillons B - urinaire et sanguin - collectés lors du fameux contrôle hors-compétition du 18 septembre dernier, à Font-Romeu, qui avait révélé des traces d'EPO. Les résultats des analyses seront connus dans quelques jours.

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Comme le veulent les règlements, l'athlète s'est aussi vu proposer par l'agence antidopage une sanction qui lui permettrait d'éviter une procédure devant la commission des sanctions. Contactée ce mardi, Ophélie Claude-Boxberger nous a indiqué qu'elle refuserait cette proposition. En conséquence, la commission des sanctions de l'AFLD va désormais instruire une procédure, laquelle se conclura par une audience.

Si l'échantillon B confirme la positivité à l'EPO, il reviendra à l'athlète de prouver qu'elle a été victime d'une manipulation, ainsi qu'elle le soutient depuis le début de l'affaire. Son beau-père et assistant personnel, Alain Flaccus, s'est accusé devant les enquêteurs de l'avoir dopée à l'EPO à son insu pendant une séance de massage. Ophélie Claude-Boxberger devra désormais fournir un dossier très étayé pour convaincre les membres de la commission des sanctions.

publié le 10 décembre 2019 à 19h42 mis à jour le 10 décembre 2019 à 21h27
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